Les oiseaux de Sologne au Muséum d'Orléans

Au deuxième étage, notamment dans la vitrine des rapaces, celle des bords de Loire et dans le diorama, le Muséum d'Orléans présente des oiseaux de Sologne très variés. Seuls quelques spécimens sont présentés ici :

Grand Cormoran
Grand Cormoran

Bien d'autres oiseaux de Sologne sont présents au Muséum d'Orléans : grand cormoran, busard des roseaux, faucon crécerelle, canard colvert, poule d'eau, mouette rieuse, poule faisane, corneille, Pic vert, aigle botté, Circaète Jean-le-Blanc, etc.

La Sologne et ses oiseaux

Jusqu'à 220 espèces d'oiseaux ont été recensées en Sologne. Ses étangs présentent une richesse ornithologique remarquable : les oiseaux d'eau y trouvent un milieu propice à l'installation et à la reproduction et de nombreux oiseaux d'eau qui migrent par le corridor ligérien y font une halte migratoire. De nombreux oiseaux trouvent aussi refuge dans les forêts de Sologne, notamment les grands rapaces et les pics. Les rapaces chassent également d'abondantes proies dans les landes solognotes.

Plusieurs chouettes et hiboux sont présentés dans la vitrine des rapaces du Muséum d'Orléans et dans le diorama sur la Sologne. Le hibou se distingue de la chouette par les touffes de plumes de chaque côté de la tête. Appelées aigrettes, elles donnent l'impression d'oreilles ou de cornes chez le hibou, tandis que la chouette arbore une tête bien ronde.
Le plus souvent, les hiboux et les chouettes avalent les petits animaux entièrement et recrachent leurs os et leurs poils sous la forme de boules appelées pelotes de réjection.

Les populations de chouettes et de hiboux diminuent à cause, notamment, de la non-conservation des arbres morts, des collisions avec des voitures et des produits chimiques utilisés massivement. En effet, les pesticides et rodenticides déciment les populations de rongeurs, qui constituent une part importante de l'alimentation de ces rapaces. En ingérant petit à petit les doses de produits chimiques contenues dans leurs proies, certains hiboux et chouettes peuvent avoir des problèmes lors de la reproduction. La politique forestière d'élimination systématique des arbres morts, elle, entraine la diminution du nombre de cavités des vieux arbres que ces rapaces utilisent souvent pour se nicher.

Le balbuzard pêcheur
 
Dernière mise à jour : 30/09/2015
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